Fondamentalement, il s’agit de l’hydrolyse du carbure de calcium (ou acétylure de calcium).
Les chimistes nous disent que le carbure de calcium réagit au contact de l’eau produisant un dégagement de gaz, l’acétylène et, accessoirement, beaucoup de chaleur.
[Ce gaz, l’acétylène, est inflammable. Cette caractéristique fut utilisée dans les mines et en spéléologie pour le fonctionnement des lampes à acétylène, également appelées lampes à carbure.]
Le principe de la mesure consiste à écraser des quantités précises de prélèvement de chape et carbure de calcium dans une bouteille métallique étanche, munie d’un manomètre qui mesure la pression du gaz dégagé. Plus il y a de pression, plus il y a de gaz et donc… plus il y avait d’humidité dans la chape.
Un abaque permet de déterminer l’humidité exprimée en pourcentage, en fonction de la pression relevée. Les valeurs maximales attendues par le parqueteur varient selon qu’il s’agit d’une chape de ciment traditionnelle ou ‘fluide’ (anhydrite).
Test à la bombe à carbure en vidéo